Comprendre et gérer les aggravations homéopathiques

Comprendre et gérer l’aggravation homéopathique

J’ai 20 ans et facilement les jambes lourdes en été. Ma belle-sœur, pharmacienne me suggère un complexe homéopathique pour m’aider. Je commence à le prendre, mais pendant 3 jours, j'ai tellement mal aux jambes que j’arrête l’homéopathie pour 20 ans, pensant que c’est sûrement une très bonne médecine mais qui ne me convient pas.

C’est lorsque j’ai étudié l’homéopathie, que j’ai compris que l’aggravation fait partie intégrante de l’action du remède homéopathique, et nous indique souvent que le remède choisi aura une excellente efficacité.

L’aggravation consiste en l’exacerbation des symptômes pour lesquels on a pris le remède.
Pourquoi : parce que, face à un déséquilibre, l’organisme mobilise toutes ses forces et ses compétences pour rétablir l’équilibre. Face à une bactérie ou un virus, il fait tout ce qui est en son pouvoir pour les éliminer. Cela va se faire avec fièvre, inflammation, suppuration ou tout autre moyen en sa possession. Ces moyens dépendent de l’état de base de cet organisme, de l’âge, de la réactivité du système immunitaire. Épuisé il réagira moins vite. Face à une destruction, il reconstruit l’organe lésé, en produisant plus de tissu conjonctif, ou plus d’os à des fins de protection, avec quelquefois des excès et des surplus.
Mais il fait tout cela avec lenteur surtout si l’organisme est déjà fatigué.
L’homéopathie va l’aider dans sa lutte ou sa reconstruction, en accélérant la réponse dans un premier temps, et en limitant les excès dans un deuxième temps.
Accélération de réponse = sensation d’aggravation des symptômes, exactement comme la fièvre, élève la température du corps pour nuire au développement des bactéries, le remède homéopathique intensifie la défense pour une guérison plus rapide.

QUE FAIRE :

Cas no 1 : Les douleurs ou les symptômes connus deviennent plus forts ou les réactions plus violentes. Comme on vient de le voir cela est normal et positif. Cette aggravation peut durer quelques heures dans les problèmes récents, quelques minutes dans les symptômes de fièvre, et pas plus d’une semaine dans les maladies chroniques. Vérifier cependant votre posologie, et espacez les prises à l’amélioration des symptômes.

Exemples de cas chroniques (symptômes anciens)
Un remède pour les problèmes circulatoires peut augmenter la sensibilité des jambes pendant quelques jours.
Un remède indiqué pour enclencher une reconstruction des cellules de l’œil, peut occasionner des sensations de picotements les premiers jours.
Espacer les prises puis reprendre tranquillement la posologie normale.

Exemple de manifestation aigue : l’allergie
Un remède pour enrayer les symptômes de l’allergie, produit une aggravation des symptômes allergiques pendant 1 à 2 journées. Arrêtez les prises jusqu’à arrêt de l’aggravation et recommencez le traitement comme prescrit.

Cas no 2 : Les douleurs récentes disparaissent et des symptômes anciens réapparaissent. Pronostic positif et intéressant, le récent cache l’ancien , c’est un des critères de base qui indique à votre homéopathe qu’il est dans la bonne direction.

Exemple : vous prenez un remède pour des douleurs intestinales Celles-ci disparaissent au profit de douleurs rhumatismales que vous aviez oubliées. Vous continuez le premier remède en l’espaçant, et votre homéopathe décidera de la suite du traitement, Mais sachez que c’est l’indication que le traitement est sur la bonne voie

Cas no 3 : symptômes nouveaux qui persistent plus de 8 jours :
-Il peut y avoir erreur de prescription.
-Quelque chose peut interférer avec le traitement homéopathique ; nouveau médicament, nouvelle alimentation, cure de nettoyage, stress intense)
-S’assurer que ces symptômes n’ont jamais été ressentis même plusieurs années auparavant.

Cas no 4 : rien ne se passe.
Raisons possibles :
-Prise de cortisone ou anti-inflammatoires qui neutralisent les remèdes homéopathiques.
-Extrême faiblesse, l’organisme n’a aucune réaction de défense et l’homéopathie ne peut donc stimuler quelque chose qui n’existe pas. Dans ce cas, il faut remonter la vitalité de l’organisme avec des produits anti-fatigue, suppléments, vitamines, stimulants homéopathiques. Ensuite le traitement homéopathique fera son effet.
-Dans les cas chroniques, l’amélioration peut se produire après un mois de traitement et à l’arrêt de celui-ci, quand la régénération cellulaire a fait son œuvre. Il y a ici un effet retard. C’est le cas de l’herpès, qui, quoique inguérissable, s’il est traité en homéopathie à chaque apparition, ou en prévention par une prise de remède aux 2 semaines, finit par ne plus apparaître du tout. Le virus est latent mais il ne peut plus de se manifester, neutralisé parle remède homéopathique.

En résumé : Les réactions ressenties lors du traitement ne sont pas des effets secondaires, mais des indications du mode de guérison le mieux adapté à notre organisme.

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Avec mes années de pratique en consultation j'ai développé ma propre méthode, alliant l'étude et la compréhension des traumatismes physiques et psychiques subis au cours d'une vie, et leur dénouement par l'utilisation de remèdes homéopathiques appropriés à chaque conflit vécu. Les résultats que j'obtiens me prouvent régulièrement l'action profonde de l'homéopathie sur la guérison de nos comportements destructeurs inconscients.